Bonsoir,
Me voilà donc ici, après avoir posté dans la rubrique des "communications urgentes" ces derniers temps.
Mon petit Noisette nous a quittés hier en début de soirée, et c'est évidemment extrêment douloureux pour moi, même si l'idée qu'il doit probablement être mieux maintenant là où il est me réconforte un peu.
Avant de faire une demande CA ici, j'aimerais vous demander s'il y a un "délai" minimal à respecter après la mort d'un animal avant de les déranger pour demander une CA. Car comme c'est encore tout frais, je ne sais pas s'il est encore "passé de l'autre côté", s'il est joignable, s'il a déjà une autre conscience ailleurs. En général, je ressens bien la proximité matérielle ou au contraire l'éloignement d'un être décédé, et j'ai cette sensation que Noisette est déjà bien parti depuis un certain temps, peut-être même quelque peu avant que nous l'endormions, mais bon je ne suis pas très subjective donc je m'en remets à votre avis.
En tout cas, je ne compte pas le déranger avec des tas de CA, juste une me suffira, mais j'ai vraiment besoin d'une CA avec lui, pour me permettre d'avancer, et pour lui permettre à lui de s'élever, en tout cas d'être libéré. Car j'ai lu qu'à trop pleurer un être décédé, on le retenait sans le savoir dans la matérialité de notre monde et empêchait son âme de s'élever. A priori c'est plus vrai pour les humains que pour les animaux, qui n'ont pas le même rapport dépendant à notre matérialité, mais bon, dans tous les cas, je poste une demande CA, pour maintenant ou pour plus tard, si quelqu'un veut bien tenter.
-Nom de l'animal : Noisette (lapin nain mâle, âgé de + de 7 ans 1/2)
-Date du décès : mardi 26 janvier 2016 vers 19h30
-Justification de la demande :il y a quelques mois, l'état de Noisette a commencé à se dégrader d'un coup, et ça a été crescendo. Les derniers jours, l'évolution a été rapide. Lésions motrices d'origine neurologique a priori. Il a perdu récemment l'usage de ses pattes arrière et ne tenait plus du tout debout tout seul. Ce samedi, je l'ai amené chez le vétérinaire de nouveau, pour voir ce qu'on pouvait faire par rapport à ça, et changer les antidouleurs. Il a eu droit à une tonte de toute la partie droite du postérieur, pour éviter les escarres à cause de la macération due à son immobilisation toujours sur le même côté. Je n'avais pas idée que ça allait être aussi éprouvant pour lui. J'ai été dans le sens de la véto (que je trouve très bien et en qui j'ai confiance). EJe suis repartie samedi avec un bon moral car mon loulou mangeait toujours bien et était toujours bien réactif. Elle m'a dit "tant qu'il mange bine et reste alerte, ça va encore. Mais arrivera le moment où il ne mangera plus et ne voudra plus être manipulé, et là ce sera le moment". Je m'y attendais, mais pas si vite. Le samedi soir au retour de la consutation, il a moins mangé. Le dimanche, encore moins. Lundi lorsque je suis rentrée du travail, je l'ai retrouvé en plein milieu du salon (je ne sais comment), allongé comme à moitié mort, dans un état quasi comateux. Je l'ai tout de usite pris dans mes bras. Il a eu l'air apaisé de me voir enfin arriver. Il n'a pas voulu manger depuis. Nous l'avons veillé toute la nuit mon compagnon et moi. Son petit corps affaibli ne répondait plus beaucoup. Il était encore réactif lorsque je le sollicitait, bougeait la tête lorsque je secouais son paquet de friandises, mais les mouvements de sa tpete anormaux me montraient bien que ça n'allait plus. Il a bien essayé de l^écher un bout de pomme mais n'a pas eu la force de croquer dedans. Mardi j'ai donc appelé ma vétérinaire et nous avons fixé l'heure le soir pour le faire endormir. Je l'ai gardé contre moi toujoute la journée, l'ai caliné, l'ai rassuré, lui ai parlé. Je ne voulais pas y aller. Puis à 19h, j'y suis donc allée. La vétérinaire a confirmé de suite qu'il fallait l'euthanasier. Qu'elle ne pouvait pas me proposer autre chose cette fois-ci. Elle m'a même dit douter quelque peu qu'il soit parfaitement conscient encore. Nous l'avons donc endormi. Je l'ai accompagné jusqu'au bout, en lui envoyant toute la douceur et l'amour que je ressentais pour lui. Il a l'air d'être parti doucement, tranquillement, sans violence.
Décréter de mettre fin à la vie de son animal c'est super dur. Est ce que c'était le bon moment ? Ou est ce qu'il y avait encore de l'espoir ? On pense à la souffrance de son animal qu'on veut bien sûr abréger, et à notre désir égoïste de le garder encore près de nous. J'ai choisi de penser à lui.
Je culpabilise énormément par contre, car je sais que c'est la consultation de samedi qui a précipité son état final. La tonte a dû être stressante, éprouvante pour lui, et c'est à la suite de cla que ça a encore empiré, alors que si je ne l'y avais pas emmené, il aurait mangé encore un certain temps. Hier j'ai demandé à la véto si sa peau lui faisait mal, et elle m'a répondu avec franchise que "oui probablement car la peau est bien inflammée". Voilà, moi qui ai tout fait depuis le début pour lui épargner le plus possible la souffrance, je me dis que j'ai fait une erreur là, car il a dû avoir un peu mal sur ces derniers moments. Je m'en veux.
-Questions :J'aimerais lui demander
- Est ce qu'il est bien là où il est maintenant ?
Est-il près / loin ?
Est ce que j'ai bien fait de le faire endormir ou bien souhaitait-il rester encore un peu plus près de moi ?
Est ce qu'il m'a sentie près de lui au moment où il s'endormait ? Est ce qu'il a eu peur ?
A-t-il beaucoup souffert ces derniers jours ?
A-t-il été heureux avec nous ?
Va-t-il venir me voir en rêve ? se réincarner ?
Veut-il me dire quelque chose ?
J'aimerais lui dire que je l'aime énormément et qu'il a été un petit lapin formidable, adorable. Tout le temps que j'ai passé à ses côtés ces derniers mois pour lui faire ses soins et adapter son espace de vie, n'ont pas été une contrainte mais au contraire ont renforcé encore plus intensément le lien qui m'unissait à lui. Il était un vrai petit amour de lapin, tellement doux, et je le remercie de tout ce qu'il m'a apporté. Je ne sais pas si j'ai commis des erreurs, je ne crois ne pas avoir été parfaite tout le temps avec lui, et j'espère qu'il me pardonnera si c'est le cas. J'espère qu'il est bien là où il est. Je ne l'oublierai jamais. S'il veut venir me voir parfois, j'en serai heureuse.
-Photo de l'animal :
Ca c'était il y a quelques semaines, lorsqu'il était encore assez en forme:
Il y a quelques jours :
Après la tonte de samedi, il se laissait appliquer la crême de cicatrisation sans rien dire :
Lundi soir
Hier, avant de l'emmener chez le vétérinaire, en mode cocooning avec moi
Je remercie infiniment ceux qui vondront bien essayer.
NB : si besoin, je mets 2 questions test, mais pas sûre que ça serve dans ce cas de CA
1) quels étaient ses aliments préférés ?
2) quelle relation avait-il avec Hélios, notre chat ?