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| « Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. » | |
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Ink-Smile Pensées Aventureuses
Messages : 665 Date d'inscription : 06/07/2012 Age : 28 Localisation : Midi-Pyrénées
| Sujet: « Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. » Ven 25 Oct 2013 - 23:28 | |
| Beaucoup de monde sait que j'aime beaucoup l'écriture, mais très peu ont pu me lire, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, peut-être parce que c'est tellement nul que ça refuse de sortir du placard ?Mais on ne peut que s'améliorer ! Voyons le côté positif de la chose ! A vos critiques Ouais, je sais, je vais me faire taper sur les doigts. Vous vous souvenez des deux premiers concours d'écriture qu'il y a eu sur le forum ? Ben, j'avais participé ... dans mon coin Thème : Écriture d'un petit paragraphe sur un univers, un monde, sortit de votre imagination. Décrivez-le, les formes, les couleurs, les odeurs, les sensations, les goûts...- Concours 2, très court, mais je me voyais mal ajouter autre chose :
Pieds nus, elle avançait doucement vers la mer, son dernier rêve, sa dernière balade. Arrivée à quelques mètres à peine du bord de l'eau, elle s'assit en tailleurs. La plage était déserte, pas le moindre signe de vie à l'horizon, pas le moindre bruit excepté le roulement régulier des vagues venant s'échouer. Elle frissonna et ajusta son gilet. Les nuits restaient fraîches. Elle enfonça ses pieds dans le sable, afin d'y retrouver la chaleur conservée durant la journée. Et, bien installée, elle posa sa tête sur ses genoux et observa la mer ; sombre, reflétant cette nuit étoilée et profonde. Son esprit voguait tout là-bas, au delà des vagues, derrière l'horizon. Elle ne sut combien de temps elle resta ainsi à contempler la mer, cette Mer qui fut si bruyante en journée, emplie de cris de joie, de peur, de parents inquiets et d'enfants joyeux. Elle en avait fait partie, de toute cette joyeuse petite troupe. Avant ... C'était comme si tout s'était évaporé, évanoui en un seul instant.
Et alors que ses pensées s'évadaient, s'éleva sur la mer une étoile scintillante, éblouissante mais à la fois si petite. Elle entama un ballet, valsant de droite à gauche, frôlant la mer et montant au ciel, tel un feu d'artifice qui ne s'éteindrait pas. D'autres étoiles sortirent à leurs tours de l'eau, et une danse enflammée, telle un feu follet se mit en route. S'accrochant, se séparant, ces dizaines de lumières magnifiques l'éblouissait, l'enchantait, elle regarda longtemps ce spectacle, incapable de se décrocher d'une telle beauté, et lorsqu'à l'aube, elles regagnèrent leur antre aquatique elle ne s'empêcha pas de laisser couler une larme ; de regret, de joie, de bonheur ou de nostalgie, elle n'en savait rien. Mais la Mer lui avait fait là, le plus beau de ses cadeaux d'adieux. Elle repartit, un sentiment de plénitude en elle, et se dirigea vers le Soleil, lumière éblouissante emplie de promesse. Jetant un dernier regard bienveillant en arrière, elle admira encore une fois ce décor inoubliable qui, de simple passerelle s'était transformé en vrai jardin d’Éden. Thème : Un texte, sans lignes d'imposées. Ce dernier doit être effrayant, dans l'esprit d'Halloween.- Concours 4, Halloween, très condensé aussi, j'avais pensé à en faire une nouvelle, voire le départ d'un roman, mais l'horreur et moi, je crois que ça fait bien plus que deux xD :
J'avançais sur la pointe des pieds. Crac. Le plancher craqua malgré tous mes efforts. Mon cœur partit en vrille, battant la chamade. Je sentis la peur monter en moi. De simple nœud dans mon ventre, puis dans ma gorge, elle m’enserrait toute entière. Mon dieu ... Stupide pari, pari stupide, allez, calme. Alors que je commençais à perdre le contrôle, je pris une grande inspiration. Pas question de passer pour une trouillarde. Tout ce que j'avais à faire c'était pousser cette porte au fond du couloir. Mes amis m'attendaient au rez-de-chaussée. Monter l'escalier en fanfaronnant était facile. Mais à l'étage de ce manoir abandonné de nuit, et surtout en cette nuit d'Halloween rendait la chose plus angoissante. En bas le silence s'était fait. Ils attendaient tous, crispés, mon retour. Et je savais qu'au fond, eux aussi n'en menaient pas large. Ma respiration se fit rapide. Ta réputation, pense à ta réputation, ta fierté. Je devais continuer à avancer. Me redressant, je fis trois pas en avant, hésitant. Un courant d'air froid traversa le couloir, et la lumière s'éteignit. Je hurlais. La lumière se ralluma et des rires se firent entre au bas de l’escalier. Tu parles d'une blague... J'avançais encore, arrivée à quelques pas de la porte, je posais ma main sur la poignée. Elle était glacée. Un frisson me parcourut le dos quelque chose m'observait, je pouvais le sentir, cette impression d'être épié, c'était affreux. Comme une statue je n'osais plus bouger. Je fermais les yeux un court moment et me retournais très vite. Rien. Inspectant le couloir du regard je regardais partout. Seules des araignées occupées à tisser leurs toiles donnaient signe de vie.
Des hurlements de surprise puis de terreur se firent soudainement entendre au rez-de-chaussée. Des portes claquèrent, des chaises tombèrent, le jeu de poker auquel nous jouions quelques minutes plutôt s'écrasa sur le sol, libérant ses jetons. Figée sur place, tétanisée par la peur je ne savais plus que faire. Sans réfléchir, j'appuyais sur la poignée, ouvrais la porte et la refermais derrière moi, me plaquant contre la porte. La nuit claire permettait à la lune d'éclairer la pièce. Une vieille chambre couverte de poussière, des cadavres de toutes sortes sur le sol, de la souris aux araignées passant par les asticots, mais là n'était pas ma préoccupation. Au rez-de-chaussée, toute agitation cessa brusquement, un silence pesant s'installa, que seuls les battements de mon cœur rompirent. Aucun mot ne me venait à l'esprit, aucune larme ne se mit à couler. J'étais statufiée par la peur, tout mon corps vibrant, ma tête bourdonnant, c'était pire que de la peur, pire que la panique, il n'y avait aucun mot pour qualifier ce que je ressentais. Un sifflement se fit entendre, suivit d'un petit rire effrayant, tout bas mais qui n'appartenait qu'à une seule personne. Cela ne signifiait qu'une chose, mes amis étaient partis ... ou bien ils étaient ... non ! Je me refusais à cette option. Ma respiration s’accéléra encore. Mes pensées se bousculaient, certaines sans aucun sens, toutes guidées par la peur. Le sang s'était retiré de mon visage je le sentais. Interrompant mes délires, le plancher de l'escalier se mit à craquer sous le poids de quelqu'un montant les escaliers ... Traversant le couloir. Oh non... Fermant les yeux, suffocant en silence et priant pour une mort rapide j'attendis ce qui me sembla être des heures et des heures. Plus aucun bruit ne filtrait, rien ne donnait signe de vie. Des larmes commençaient à tomber le long de mes joues quand je me crispais à nouveau une porte avait claqué. La voix appela, le soulagement me submergea, quelqu'un était là, tout était finit, enfin. Je me laissais glisser le long de la porte. Le répit fut de courte durée, la voix qui appelait se transforma en hurlement avant même que je puisse répondre. Et à nouveau ce fut comme si une bataille se déroulait. Profitant de tout ce bruit, je me précipitait sur la fenêtre, l'ouvrit tant bien que mal et sautais. Une douleur me transperça le poignet à ma réception et me fis me plier en deux. La forêt derrière ne me semblait pas plus accueillante, je fis le tour du manoir en courant pour finir par m'enfermer dans la voiture, mes doigts dérapèrent tandis que je la fermais de l'intérieur. Je composais fébrilement le numéro de la police, pour entendre la tonalité me signifiant qu'il n'y avait pas de réseau. Terrorisée je me tournais vers le manoir. Des tâches de sang ornaient à présent les fenêtre, côté intérieur. Une ombre passa et sembla se diriger à l'étage, ce ne pouvait pas être humain.. Je démarrais la voiture en trombe, fis un grossier demi-tour, et pris le chemin du retour.
Je voulais vous en mettre un troisième, mais le document Word refuse de s'ouvrir On se contentera donc à défaut de ces deux pour ce soir !
Dernière édition par Ink-Smile le Dim 27 Oct 2013 - 21:51, édité 1 fois | |
| | | Boubti Pensées Maritimes
Messages : 355 Date d'inscription : 28/08/2013 Age : 32 Localisation : Sur un nuage au dessus de Mostaganem
| Sujet: Re: « Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. » Dim 27 Oct 2013 - 12:44 | |
| Wow *_* J'adore j'adore j'adore Tu écris super bien je trouve La première histoire est belle mais un peu courte mais elle ma fait rêver j'aime tout ce qui est un peu magique le ballet des étoiles La deuxième est géniale aussi j'était prise dedans dommage tu finis trop vite la fin de l'histoire Je pense que tu aurais pu nous faire patienter encore plus et peut être que tu pourra nous donner une suite si il y en a une ? Enfin je suis fan j'adore moi aussi j'écris un peu surtout des poèmes mais je m'essai aux histoires aussi ça me soulage énormément d'écrire cela m'apaise Bonne continuation | |
| | | Persée Pensées Infinies
Messages : 4080 Date d'inscription : 31/03/2012 Age : 34 Localisation : Pensées Animales
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| Sujet: Re: « Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. » Dim 27 Oct 2013 - 19:41 | |
| Tu pourrais mettre les thèmes des concours ici ? ^^ Pour le premier texte, je trouve les mots bien choisis, il suffit juste de me mettre à la place de la fille pour commencer à apprécier le texte. Mais je préfère un tel spectacle en image plutôt qu'en mots. Je préfère le deuxième texte qui est pas mal, l'imagination mis dedans, les péripéties. J'attends le troisième texte . | |
| | | Ink-Smile Pensées Aventureuses
Messages : 665 Date d'inscription : 06/07/2012 Age : 28 Localisation : Midi-Pyrénées
| Sujet: Re: « Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. » Dim 27 Oct 2013 - 22:02 | |
| Hanw, merci les filles ** Boubti, si j'ai la foi, je transformerais sûrement le texte d'Halloween en une nouvelle courte, je vous tiendrais au courant Hihi, pareil pour moi, l'écriture c'est mon défouloir géant, je me sers souvent de ça soit quand je déprime ou au contraire quand tout va bien, et quand j'ai envie d'écrire tout simplement. Persée, les thèmes des concours comme ça ? ( j'ai édité plus haut ) Pour le troisième texte, il ne me plait plus du tout, éternelle insatisfaite, mais je pense vous poster la sorte de One-shoot, transformé en prologue, très prochainement, quand je l'aurais un peu remanié aussi vu qu'il date et que du coup je n'en suis plus si satisfaite que ça ^^' | |
| | | Persée Pensées Infinies
Messages : 4080 Date d'inscription : 31/03/2012 Age : 34 Localisation : Pensées Animales
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| Sujet: Re: « Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. » Dim 27 Oct 2013 - 22:06 | |
| Oui, comme ça. Le thème 1, si j'avais participé, j'aurais peut-être fait un monde de robots xD.
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| | | Ink-Smile Pensées Aventureuses
Messages : 665 Date d'inscription : 06/07/2012 Age : 28 Localisation : Midi-Pyrénées
| Sujet: Re: « Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. » Dim 27 Oct 2013 - 22:13 | |
| D'accord merci Pour catégoriser la société d'aujourd'hui ? ^^ Je me rappelle quand j'étais petite, j'ai eu une période où je pensais que tous les gens -excepté moi-même donc xD - étaient des robots tellement tout était rythmé et ordonnée x) | |
| | | Persée Pensées Infinies
Messages : 4080 Date d'inscription : 31/03/2012 Age : 34 Localisation : Pensées Animales
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| Sujet: Re: « Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. » Dim 27 Oct 2013 - 22:40 | |
| Non, plutôt le monde futur, où les robots se feront de plus en plus présents même si oui, on est en quelque sorte des robots. :/ | |
| | | Emie Pensées villageoises
Messages : 56 Date d'inscription : 11/04/2017 Age : 41 Localisation : Bourgogne
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| Sujet: Re: « Ecrire, c'est aussi ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit. » Jeu 13 Avr 2017 - 11:34 | |
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