Ok, pas de réponses, mais je me lance quand même...
Paroles Syndrome Albatros
Clown masqué, décryptant les arcanes de la nuit,
Dans les eaux troubles et noires des amours commandos,
Tu croises des regards alourdis par l'oubli,
Et des ombres affolées sous la terreur des mots.
Toi qui voulait baiser la Terre dans son ghetto,
Tu en reviens meurtri, vidé par sa violence,
Et tu fuis ce vieux monstre, à l'écaille indigo,
Comme on fuit des cauchemards souterrains de l'enfance.
De crise en délirium, de fièvre en mélodrame,
Franchissant la frontière aux fresques nécrophiles,
Tu cherches dans les cercles, où se perdent les âmes,
Les amants fous, maudits, couchés sur le grésil.
Et dans le froid torride, des heures écartelées,
Tu retranscris l'enfer sur la braise de tes gammes.
Fier de ton déshonneur de poète estropié,
Tu jouis comme un phoenix, ivre mort sous les flammes.
Puis en busard blessé, cerné par les corbeaux,
Tu remontes vers l'azur flashant de mille éclats,
Et malgré les brûlures, qui t'écorchent la peau,
Tu fixes dans les brumes Terra Prohibida,
Doux chaman en exil, interdit de Sabat,
Tu préssens de là-haut les fastes à venir,
Comme cette odeur de mort qui précède les combats,
Et marque le début des vocations martyrs.
Mais loin de ces orages, vibrant de solitude,
T'inventes un labyrinthe aux couleurs d'arc-en-ciel,
Et tu t'en vas couler, tes flots d'incertitude,
Dans la bleue transparence d'un Soleil torrentiel.
Vois la fille océane, des vagues providentielles,
Qui t'appelle dans le vert des cathédrales marines.
C'est une fille albatros, ta petite soeur jumelle,
Qui t'apelle et te veut dans son rêve androgyne.
Vois la fille océane, des vagues providentielles,
Qui t'appelle dans le vert des cathédrales marines.
C'est une fille albatros, ta petite soeur jumelle,
Qui t'apelle et te veut dans son rêve androgyne.
C'est une fille albatros, ta petite soeur jumelle,
Qui t'apelle et te veut dans son rêve androgyne.