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  Monter à cheval : est-ce vegan ?

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MessageSujet: Monter à cheval : est-ce vegan ?    Monter à cheval : est-ce vegan ? Icon_minitimeSam 7 Nov 2015 - 22:00

(Traduction de 2 articles relatifs à l'équitation.)


Citation :
1er article : Monter à cheval : est-ce vegan ? (Traduction de http://veganresources.tumblr.com/post/78031092271/horseback-riding-is-it-vegan-well-lets-first)


Bon, demandons-nous d’abord, qu’est-ce que le véganisme ? Le véganisme est l’idée que les animaux non-humains n’existent pas pour les fins ou la consommation des humains. Le fait d’être vegan implique de faire tout ce que nous pouvons pour réduire notre contribution à l’exploitation et la souffrance animale. De là la question, est-ce que les chevaux que nous montons sont utilisés à des fins humaines ? La réponse évidente est oui, car c’est littéralement de cela dont il s’agit. Des humains montant des chevaux. Cela paraît plutôt simple, mais apparemment pas pour la communauté équestre, donc laissez-moi élaborer.

Ce que j’ai avant tout rencontré, lorsque j’ai discuté de ce sujet, était une incompréhension fondamentale de ce qu’est réellement l’exploitation. L’exploitation n’est pas nécessairement de la violence physique. L’exploitation est le procédé consistant à tirer parti des ressources et du travail d’un autre. Dans ce cas-ci, les ressources des chevaux sont leur rapidité, leur force et leur intelligence. Leur travail est de porter les humains sur leur dos et, dans beaucoup de cas, d’être amenés à faire la course, de sauter des obstacles ou, dans des cas particulièrement bizarres, d’effectuer des pas spécifiques au son de la musique. Le cavalier tire parti de ces ressources et de ce travail en montant, ce que beaucoup de cavaliers aiment en soi, en gagnant des prix dans des compétitions et spectacles, et financièrement en « donnant en location » ces chevaux à d’autres cavaliers. Exploitation de plein droit.

Mais alors, est-ce que tout le monde n’est pas exploité d’une certaine manière ?
 
Et bien, oui. Dans une société capitaliste, la classe dirigeante exploite la classe ouvrière, principalement pour l’argent et le pouvoir. C’est la réalité, mais même si nous sommes exploités sans pouvoir le contrôler, ça ne justifie pas que nous exploitions les autres, surtout les animaux non-humains qui n’auraient aucun rôle dans notre société, si ce n’était le fait de l’intervention humaine.

Donc, comme il a été prouvé jusqu’à présent, au cœur de l’équitation se trouve l’exploitation des chevaux, qui ne pourra jamais être vegan, peu importe si vous les entrainez seulement à l’aide de fleurs et bisous. De là, j’aimerai aborder beaucoup d’autres questions qui m’ont été soumises par la communauté équestre :

Qu’en est-t-il des chiens et chats ? Est-ce que les posséder n’est pas également de l’exploitation ?

Premièrement, si vous vous considérez comme le propriétaire d’un animal/animal de compagnie, vous ne respectez vraisemblablement pas la personne de l’animal. Aucun humain ne peut posséder un animal. Je n’entends pas les gens se définir eux-mêmes comme « propriétaires d’enfants », après tout. Cela dit, si vous avez acheté l’animal, c’est de l’exploitation. Les animaux ne sont pas des marchandises qu’on élève, achète et vend selon nos désirs. La domestication d’une espèce n’est jamais vegan et peut seulement être stoppée si les gens refusent d’acheter plus d’animaux, et adoptent à la place ceux déjà présents. Tout comme les chiens, mais pas comme les chats, les chevaux n’ont pas été domestiqués pour leur compagnie, ils ont spécialement été élevés pour le transport, l’agriculture, la guerre, et le sport (chiens élevés pour la chasse, pour la race, etc), donc les chevaux ont plus tendance et sont plus capables de faire ce que veulent les humains. C’est clairement de l’exploitation.

L’adoption ne suffit pas. Cela dépend aussi si vous avez adopté l’animal pour une raison spécifique (l’équitation) ou si vous vouliez juste lui donner une meilleure vie. Par exemple, si j’adopte un chien pur-sang, mais que je l’entraine ensuite pour des concours, c’est de l’exploitation.

Beaucoup de personnes ont comparé l’équitation à la promenade des chiens. Si je promène un chien parce qu’il a besoin d’exercice et d’air frais, ce n’est pas de l’exploitation. C’est avoir à l’esprit leur intérêt, mais si je monte sur son dos pour qu’il me porte, c’est de l’exploitation. Un autre exemple, plus ridicule, serait de penser qu’une bonne manière pour moi de faire de l’exercice serait de courir avec un chien, donc j’adopte un chien pour cela et je vais ensuite courir avec lui pour mon propre intérêt. Est-ce que je ferais du mal au chien ? Probablement pas. Est-ce que le chien tirerait un avantage à être sorti et à vivre sous mon toit ? Sûrement, mais là n’est pas la question. La question est : est-ce que j’utilise le chien pour mes propres intérêts, dans ce cas-ci pour mon entraînement physique ? La réponse est oui, donc c’est de l’exploitation car cela signifie que ma préoccupation est ma santé, pas celle du chien.

Et si je suis vraiment gentil avec mon cheval ? Aucun problème n’est-ce pas ?

J’espère vraiment que vous êtes gentil avec l’animal que vous avez mis en esclavage et que vous forcez à travailler pour vous, puisque c’est la moindre des choses à faire, mais peu importe votre gentillesse, ça reste de l’exploitation, comme expliqué plus haut. Beaucoup de personnes m’ont dit utiliser des techniques moins vigoureuses, comme si n’importe quel acte inutile de force sur un animal était éthique. Certaines personnes m’ont même affirmé utiliser des pratiques d’équitation naturelle. Après y avoir brièvement jeté un œil, je m’aperçois que c’est la façon « humaine » d’entraîner un cheval. On les entraîne à l’aide de patience et compréhension, plutôt qu’à l’aide de douleur et de peur (fouets, éperons, etc..). Beaucoup « n’enferment » pas les chevaux, m’a-t-on dit, et utilisent des champs libre-parcours au lieu de paddocks et étables. C’est clairement mieux que l’alternative abusive, mais ça n’annule pas le fait qu’ils entraînent, contraignent, et conditionnent les chevaux pour le sport et l’amusement. C’est du welfarisme, pas des droits des animaux. On continue.

Les chevaux ont besoin d’exercice. L’équitation c’est comme aller à la gym !

Quand je recherche ce qu’est l’exercice pour chevaux, je vois beaucoup d’articles discutant des raisons pour lesquelles les chevaux ont besoin de beaucoup d’exercice. Sans surprise, les raisons principales sont que les chevaux qui sont maintenus en étable ont souvent besoin d’être libérés ou ils tombent malades. L’autre raison la plus courante pour exercer un cheval est afin qu’il soit assez fort pour la compétition. Il semble que la conclusion évidente soit de se débarrasser des étables et compétitions, et les chevaux n’auront pas besoin de tant d’exercice. Je suis certain qu’il est possible de courir en cercle avec un cheval en laisse ou dans un champ clôturé, sans  monter dessus. J’ai également du mal à croire qu’un cheval sauvage, pouvant courir à sa convenance, aurait du mal à faire assez d’exercice sans intervention humaine.

Les chevaux sont de grands animaux. Ils ne feraient pas ce qu’ils n’aiment pas faire ! Mon cheval adore l’équitation et la compétition / Les chevaux adorent avoir un travail à faire

Ma supposition est que le cavalier projette simplement son propre bonheur et ses propres désirs sur son cheval et les preuves ont tendance à confirmer mes suspicions. Selon un article de The HorseMagazine (auquel j’ai dû m’abonner pour le consulter) :

« En tant qu’animal social, de proie, il n’est pas surprenant que les chevaux choisiront en général l’alimentation et le contact social au lieu de la locomotion », dit Uta König von Borstel, Dr, chercheuse à l’Université de Göttingen en Allemagne.

König von Borstel et son assistante Julia Keil, de l’Université de Médecine Vétérinaire de Vienne, en Autriche, ont conduit une étude dans laquelle les chevaux avaient le choix entre plus ou moins de travail. L’équipe a entraîné 18 chevaux à sang-chaud dans une arène à entrée en Y. S’ils prenaient le chemin de gauche, ils travailleraient pendant deux tours avant que le cavalier ne descende. S’ils prenaient le chemin de droite, ils travailleraient seulement pendant un tour avant que le cavalier ne descende. Une fois que les chevaux furent assez entraînés à ce principe, les cavaliers descendirent et les chevaux purent choisir de faire leur propre choix : chemin de droite ou de gauche ?

Il s’avère que les chevaux ne choisirent aucun des deux, raconte König von Borstel. En réalité, leur choix favori était en général la sortie.

« Les résultats de l’étude suggèrent que les chevaux préfèrent sortir de l’arène d’équitation que d’être montés », dit-elle.

Cela semble bizarre qu’on promeuve l’équitation malgré tout n’est-ce pas ? C’est ensuite que les masques tombent.

« La toute grande majorité des humains ne garderont pas des chevaux juste comme animal de compagnie dans les pâturages, », dit-elle. « Donc la décision, alors, est de choisir entre : (1) des chevaux dont le bien-être pourrait être légèrement compromis pour environ une heure par jour d’équitation, ou (2) à long terme, très peu ou plus de chevaux, car nous n’aurons plus d’ « utilisation » pour eux et ils coutent trop chers (pour la plupart des gens) pour être gardés comme animaux de compagnie. »

Donc au final, les gens veulent monter à cheval, peu importe ce que préfère le cheval.

Pourquoi est-ce que les chevaux ne refusent tout simplement pas de travailler, vu qu’ils sont si grands et puissants ? Et bien, je suppose que c’est dû aux milliers d’années d’élevage, de conditionnement social, et d’entrainement. Ce n’est pas parce qu’ils vous laissent le faire qu’ils aiment ça et il est important de comprendre que ce n’est pas dans les mains de la victime d’exprimer son malaise. Si vous faites quelque chose impliquant le corps d’un autre, vous n’avez pas l’autorisation de faire ce que vous voulez avant qu’il ne vous désarçonne. Vous n’avez pas le droit de les utiliser pour quoi que ce soit, et s’asseoir sur le dos d’un cheval et contrôler où il va et à quelle vitesse, c’est utiliser son corps.

Si ça importe peu au cheval, et qu’il en tire également parti, quel est le problème ?

Vous n’avez pas de droit sur le corps, les actions ou la vie de quiconque. Si on lui donne le choix, un cheval préfèrerait passer du temps avec ses compagnons, plutôt que d’effectuer des activités vigoureuses. En tant que personne déclarant aimer et se soucier tellement des chevaux, vous devriez respecter leur droit de disposer d’eux-mêmes, même si cela veut dire que vous n’obtenez pas ce que vous voulez d’eux. Un cheval ne doit rien à personne, quand bien même on lui procure un refuge, de la compagnie et des soins de santé. Il y a d’autres manières de se lier à un cheval que de parader sur son dos. Respectez les chevaux. Ne les montez pas.

Donc nous sommes censés faire quoi ? Tous les libérer ?

C’est une option, car tous les chevaux gardent la capacité à vivre sauvagement ; cependant, ce serait probablement irresponsable écologiquement de lâcher des millions de chevaux d’un coup dans la nature. J’ai suggéré à beaucoup de personnes de simplement garder leurs chevaux, mais de ne pas les monter, ni de les faire se reproduire (selon la Humane Society, quasi tous les chevaux d’Amérique, 9,2 millions, sont le résultat de reproduction délibérée ou dû à la non-séparation des étalons et juments), la pratique sportive disparaîtrait au final et seuls les chevaux sauvages subsisteraient. Sans surprise, la majorité des réponses furent « Pourquoi est-ce que je dépenserai tout ce temps et cet argent à ne pas les monter ? ». Certaines personnes ont été jusqu’à décrire un cheval, un animal qu’elles prétendent aimer et respecter profondément, essentiellement comme un « ornement de pelouse ». Aïe. Je veux dire, cela montre bien le type de mentalité envers la vie de ces chevaux. Elles voient cela simplement comme un compromis. Elles peuvent monter et le cheval en échange reçoit une vie de sécurité et de soins, mais elles ne prennent pas vraiment en compte les intérêts du cheval, elles n’ont plus vraiment d’intérêt à prendre soin du cheval si elles ne le montent pas.

Une autre personne me fit remarquer que beaucoup ne peuvent pas se permettre toutes les dépenses liées au cheval, donc elles se voient obligées de louer leur cheval à d’autres, afin de couvrir les coûts. C’est de l’exploitation purement et simplement. L’idée que vous pouvez simplement louer un cheval à quelqu’un, comme une voiture ou un dvd, est vraiment une façon horrible de voir la vie d’un cheval. Cela amène également la question du destin du cheval s’il se blesse ou devient trop vieux pour être monté ? Peut-être que les vieux chevaux sont moins chers à entretenir, je ne pourrai savoir, mais il semble que le cheval serait probablement éliminé d’une certaine manière car les couts d’entretien seraient trop élevés. Cela dit, le pire scénario serait de laisser les autres monter votre cheval jusqu’à la fin de sa vie, et ensuite de stopper l’élevage. On ne devrait clairement plus continuer à promouvoir l’équitation et les autres personnes dans la communauté devraient également arrêter. Ou comme dit plus haut, on pourrait simplement les libérer, si aucune autre option n’est disponible.

Vu que je ne suis jamais monté à cheval, et que je n’ai aucune intention de le faire, j’aimerai joindre un témoignage d’un ancien cavalier, devenu vegan.



« Laissez- moi avant tout vous dire que j’étais un monteur chevronné, je montais à cheval depuis tout petit, et ai même rêvé de devenir professionnel équestre. Donc le sujet ne m’est pas inconnu. Vous pourriez ne pas trouver appropriée mon expérience en science équestre ou en équitation, mais j’espère que vous serez au moins à même de reconnaître que je connais votre point de vue, et ai malgré tout changé de mentalité sur la question. Je réponds maintenant à vos questions….


Peu importe si vous devez « briser » un cheval ou « lentement l’amener » à être votre véhicule personnel, cela n’a pas d’importance. Les deux manières suggèrent que grimper sur le dos d’un cheval et lui dire dans quelle direction aller n’est pas quelque chose que le cheval adoptera naturellement et qui requiert une certaine sorte de coercition ou de force. Ne vous leurrez pas : la seule raison pour laquelle une personne veut « créer des liens » avec son cheval de compagnie de cette manière est parce que cela apporte un avantage à elle-même. Il existe beaucoup de façons de créer des liens avec un cheval de compagnie qui ne requièrent pas que vous montiez sur leur dos pour un tour d’amusement. C’est vrai : les mors, les selles, les fouets et compagnie sont toujours contraignants et cruels, et toutes les formes d’exploitation sont manifestement violentes. Et monter à cheval est de l’exploitation.

J’ai entendu des personnes utiliser la comparaison des chiens d’entrainement à celle de l’équitation et c’est assez risible, pour être honnête. Lorsque vous éduquez un chien à marcher en laisse, je suppose que c’est parce que vousn’avez littéralement aucune autre alternative sûre. Lorsque vous entrainez votre chien à s’asseoir et ne plus bouger pour qu’il ne traverse pas sur une route pleine de voitures, je suppose que c’est parce que, encore une fois, vous vous souciez de la sécurité du chien. Bien sûr, si vous entrainez votre chien à « faire le mort » et à sauter dans des cerceaux, c’est une forme

d’exploitation car vous utilisez littéralement l’animal pour votre propre amusement, et je ne ferai personnellement pas ce genre de choses. Mais quand bien-même : comparer un simple jeu de « rouler » ou « va chercher » à l’entrainement délibéré, prolongé, d’un cheval pour qu’il vous laisse le monter est loin du compte. Non seulement vous surchargez le cheval avec votre poids (et, peu importe leur force, ils ne veulent pas de votre poids supplémentaire), mais en plus vous leur faites succomber à vos caprices en leur disant où aller, à quelle vitesse, etc. pour de longues périodes. (Non pas que ça vous importe, mais cela implique généralement des coups de pied et des tractions d’une certaine manière.) Tout comme n’importe quel être vivant, les chevaux veulent être libres d’aller et de faire ce qu’il leur plaît, où ils le veulent, quand ils le veulent. Ils ne désirent pas de maître auto-proclamé les chevauchant et les contrôlant pendant 20, 30, 45 minutes, ou le temps que vous décidez d’être sur cet animal.

Si vous parlez des amérindiens contemporains, j’applique le même code d’éthique en ce qui concerne les droits des animaux aux chevaux qu’aux autres. Si vous parlez des amérindiens des siècles précédents qui comptaient sur les chevaux pour le transport, ce débat est sans rapport à aujourd’hui. Peu importe si ce qu’ils ont fait était bien ou mal, cela n’aura aucune incidence sur la question de savoir si oui ou non je pense qu’il est moral ou nécessaire que les gens fassent la même chose aujourd’hui. J’entends le même genre d’arguments contre le véganisme en général : les gens adorent mentionner les îles désertes, les Inuits, les carnivores obligés, en gros toute situation qui n’a rien à voir avec leurconcours de circonstances. »

En conclusion, utiliser des chevaux comme monture, pour le sport, l’amusement, ou le transport est en soi de l’exploitation et n’est donc pas vegan, peu importe la situation.

2e article (http://www.bitesizevegan.com/ethics-and-morality/is-horse-riding-cruel-is-it-vegan/)

[...] il y a toutes sortes d’arguments sur les soi-disant bénéfices de l’équitation pour les chevaux : l’un des arguments est que les chevaux domestiqués ont besoin d’exercice. La réponse la plus simple à cela est que les chiens domestiques ont également besoin d’exercices, et pourtant leurs gardiens sont pourtant capables de leur en donner sans les chevaucher.

Un deuxième argument est que l’équitation procure aux chevaux un environnement enrichi. Encore une fois, cela peut tout aussi facilement être fourni sans avoir quelqu’un qui leur monte dessus.

Un troisième argument est celui qui commence toujours par « mais mon cheval aime… » et insertion de : être monté, aller aux spectacles, avoir un mors, avoir une selle, sauter les obstacles, et autre.

Peut-être qu’il existe un cheval parmi tous qui aime vraiment être monté, mais il est malgré tout important de comprendre l’impact de l’équitation sur le corps d’un cheval. Ce que je vais aborder ici est un coup d’œil sur l’impact de l’équitation sur les chevaux. D’autres liens sont disponibles plus loin et je vous invite à vous référer à ces études afin d’approfondir le sujet.

Commençons par la structure squelettique. Il y a un dicton selon lequel un cheval est prêt à être monté quand ses « genoux se ferment », cela signifie d’attendre jusqu’à ce que les plaques de croissance juste au-dessus du genou se convertissent en os, à partir du cartilage. Le Dr. Den Bennet dans son article « temps et vitesse de maturation squelettique chez les chevaux », explique que « ce que les gens ne réalisent souvent pas, c’est qu’il y a une « plaque de croissance » à chaque extrémité  de tous les os derrière le crâne, et dans le cas de certains os (comme le pelvis ou la vertèbre, qui ont beaucoup de ‘coins’) on trouve de multiples plaques de croissance. », elle détaille ensuite le calendrier exact de conversion des plaques de croissance en os chez les chevaux.

 Monter à cheval : est-ce vegan ? Screen-Shot-2014-09-23-at-10.53.08-AM

Alors que beaucoup de personnes commencent à monter leurs chevaux à l’âge de 2 (dans la course) et 3 ans (dans l’équitation de loisir), le calendrier détaillé du Dr. Bennet montre que les dernière plaques à fusionner se trouvent dans la colonne vertébrale, et cela n’arrive pas avant que le cheval ait au moins 5 ans et demi, encore plus chez les chevaux plus grands et chez les mâles.

Selon une étude 2002, « anatomie pratique et propédeutique ducheval », la magnitude de temps pour la croissance complète des plaques apophysaires (cartilage) dans le corps des vertèbres lombaires chez les pur-sang par exemple, n’arrive pas avant qu’ils aient (en moyenne) 6 et 9 ans !

La conclusion basique à en tirer est qu’il est extrêmement facile d’endommager le dos d’un cheval et de déplacer ses plaques de croissances vertébrales, lui causant douleur et blessures durables.


Mis à part le problème de fusion des plaques de croissance, monter sur un cheval à n’importe quel âge crée des dégâts squelettiques ainsi que musculaires et tissulaires. Alexander Nevzorov, de la haute école Nevzorov, déclare que « le dos d’un cheval n’est pas un siège, pas un endroit pour l’arrière-train d’un humain, pas un morceau de « viande », pas une sorte de « terra firma ». C’est une structure extrêmement complexe et tendre avec des fonctions extraordinaires. Au-delà des fonctions biomécaniques évidentes, le dos a une autre fonction très importante. Le rôle de la colonne vertébrale est de garantir que les réponses du système nerveux entier puissent communiquer les sens du goût, de l’odorat, de la vision, de l’ouïe, et fonctions vestibulaires du cerveau, sans trop entrer dans les détails. Sur cet organe particulièrement vulnérable et sensitif, sur la moelle épinière, le cerveau du dos, s’assied un cavalier. » Nezvorov Haute Ecole Eqeuine Anthology, vol.4, p10-11)

Dans une étude de 2007 de Matilda Homer et al, sur les 295 chevaux de l’étude, qui étaient considérés comme physiquement aptes après examen initial, 91,5% d’entre eux étaient diagnostiqués d’un type d’altération des processus spinaux au rayon x. Dans presque tous les cas, les processus spinaux de la position de la selle caudale étaient affectés. Les résultats les plus fréquents étaient la réduction des espaces internes des processus spinaux incluant des changements dans la structure osseuse des processus spinaux.

 Monter à cheval : est-ce vegan ? Xray1

Les dommages à la colonne résultant du poids sont aggravés par l’utilisation de selles, harnais, mors, et fouets. Les selles restreignent le flux sanguin vers les réseaux capillaires artériels provoquant des dégâts tissulaires, et générant également de l’usure et de la friction. Mais rien n’est aussi cruel que l’utilisation de mors et fouets – que je passerai rapidement en revue dans ce post.

Les mors provoquent douleur et dommages aux nerfs crâniens complexes du cheval, de même qu’à ses dents, sa langue et son palais. Les nerfs faciaux sont extrêmement proches de la peau et donc extrêmement sensibles. Il est primordial de comprendre qu’il n’y a absolument aucun moyen d’utiliser un bit sans qu’un cheval ressente la douleur.

Pour le champ d’application de ce billet, je dirai juste ceci à propos des fouets : ce sont des fouets ! Est-ce que vous fouetteriez votre chien ? Et oui, un cheval est plus grand qu’un chien, et beaucoup avancent qu’ils ont une peau plus épaisse, mais là où le fouet frappe – près de la zone du muscle vaste externe – l’épaisseur excède rarement les 2 mms et le derme et épiderme sont proches d’une grande quantité de nerfs. Et…. c’est un fouet !

Ce n’était juste qu’un petit aperçu du problème de l’équitation. Je n’ai même pas abordé les fractures, la course, le rodéo ou autres sujets, je les aborderai plus tard. Pour plus d’informations sur des activités conviviales pour les chevaux et avec un renforcement positif, veuillez consulter la chaine fair horsemanship ainsi que son site web.
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MessageSujet: Re: Monter à cheval : est-ce vegan ?    Monter à cheval : est-ce vegan ? Icon_minitimeDim 8 Nov 2015 - 16:29

Bien sûr que monter à cheval n'est pas vegan! ^^
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MessageSujet: Re: Monter à cheval : est-ce vegan ?    Monter à cheval : est-ce vegan ? Icon_minitimeDim 8 Nov 2015 - 23:05

Citation :
Les dommages à la colonne résultant du poids sont aggravés par l’utilisation de selles, harnais, mors, et fouets. Les selles restreignent le flux sanguin vers les réseaux capillaires artériels provoquant des dégâts tissulaires, et générant également de l’usure et de la friction. Mais rien n’est aussi cruel que l’utilisation de mors et fouets – que je passerai rapidement en revue dans ce post.

Les mors provoquent douleur et dommages aux nerfs crâniens complexes du cheval, de même qu’à ses dents, sa langue et son palais. Les nerfs faciaux sont extrêmement proches de la peau et donc extrêmement sensibles. Il est primordial de comprendre qu’il n’y a absolument aucun moyen d’utiliser un bit sans qu’un cheval ressente la douleur.

Pour le champ d’application de ce billet, je dirai juste ceci à propos des fouets : ce sont des fouets ! Est-ce que vous fouetteriez votre chien ? Et oui, un cheval est plus grand qu’un chien, et beaucoup avancent qu’ils ont une peau plus épaisse, mais là où le fouet frappe – près de la zone du muscle vaste externe – l’épaisseur excède rarement les 2 mms et le derme et épiderme sont proches d’une grande quantité de nerfs. Et…. c’est un fouet !

Au contraire la selle répartit bien le poids du cavalier, à condition qu'elle soit bien adaptée et placée!
Le mors ne cause pas de dégâts SI il est bien adapté et surtout bien utilisé. Le licol éthologique est plus doux mais mal utilisé peut être plus néfaste, surtout sur des jeunes chevaux!
Un fouet? C'est pas un terme d'équitation. Attelage oui, mais jamais il ne touche le corps du cheval.  Il existe des cravaches, beaucoup plus "douces", des sticks qui ne touchent que, sans aucune violence le cheval, et les chambrières, qui peuvent ressembler à des "fouets", mais qui ne touchent jamais le cheval! Après j'aura toujours des cons...

Ce ne sont que des apports de mes connaissances, je ne veux pas entrer dans un débat, et oui je suis cavalière. J'aurai juste aimé que l'auteur se renseigne un peu plus avant ^^
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MessageSujet: Re: Monter à cheval : est-ce vegan ?    Monter à cheval : est-ce vegan ? Icon_minitimeLun 9 Nov 2015 - 9:42

Ohatika tu as tout à fait raison, et toutes les personnes végan qui condamnent l'équitation ne s'y connaissent pas vraiment, ou ont seulement approché le monde traditionnel -avec bride complète, éperons, et chevaux en box.
Le seul groupe qui ne monte pas à cheval que je connaisse, et celui de «chevaux sans équitations» et ce sont des propriétaires de chevaux.

C'est un très vieux débat et très stérile. Oui monter à cheval c'est très souvent utiliser ces animaux. Mais quiconque s'est remis en question au contact du cheval (voir l'approche visionpure (que j'ai été voir en personne), éponaquest, Linda Kohanov) remarque qu'il y a beaucoup plus que le simple concept «utiliser le cheval ou non».

"J'utilise" souvent des personnes pour m'enrichir. Je profite de leur connaissance, parle avec elle, et dans l'histoire il n'y a que moi (à prime abord) qui en ressort gagnante. La savant n'apprendra rien à enseigner à l'apprenti.
Mais est-ce pour autant quelque chose de mal?
Voilà une question plus intéressante et philosophique que de tout trier noir ou blanc, comme le font beaucoup de végan...
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MessageSujet: Re: Monter à cheval : est-ce vegan ?    Monter à cheval : est-ce vegan ? Icon_minitimeLun 9 Nov 2015 - 18:36

Je n'ai jamais fait d'équitation, je suis monté à cheval seulement deux fois dans ma vie quand j'étais petite une fois en vacances à la montagne où on avait "loué" un poney pour une balade d'une heure (balade qui s'est vite terminée parce qu'apparemment ils n'étaient pas capables d'avoir nourri leurs poneys à 10h du matin, et affamé, celui sur lequel j'étais à commencer à galoper alors que j'étais sur son dos pour se jeter sur l'herbe au bord du chemin, quand il s'est arrêté brusquement heureusement que mon père a pu me rattraper ! Ma mère ne pensant pas que quelque chose de comme ça allait arriver, elle ne tenait pas la longe très fermement et elle lui avait glissé des mains..) et une deuxième fois une amie de primaire qui fêtait son anniversaire dans son club, on avait fait quelques jeux à cheval. Donc bon, je ne m'y connais pas en équitation, je ne peux pas prétendre dire ce qui est bon pour un cheval ou non...

J'aimerais néanmoins soulever un point. Bien que je ne pratique pas la CA moi-même (par manque de temps et de motivation), j'ai pu plusieurs fois en lire sur des chevaux qui disaient aimer le travail qu'ils faisaient avec leur(s) gardien(s). Certes il peut y avoir des erreurs pendant les CA, mais je ne pense pas que ce soit forcément toujours le cas et je ne vois pas pourquoi TOUS les chevaux détesteraient forcément travailler avec un cavalier. Peut-être que les chevaux qui aiment sauter, courir, ou tout ce que peuvent leur demander les humains sont rares, peut-être parce que les cavaliers prenant en compte les envies du cheval le sont également ou peut-être simplement que voilà, ils n'aiment pas, point. Mais si jamais un cheval aime ça et que d'un seul coup la personne qui a l'habitude de travailler avec lui finit par décider de ne plus le monter parce qu'elle pense que c'est "mal", prend-on alors en compte l'avis du cheval ? Pas plus que dans le cas où on le force à mon avis, parce que là on le force au contraire : on le force à ne plus travailler.

L'idéal, bien qu'aujourd'hui tout le monde ne sait pas faire de la CA, serait de demander au cheval s'il aime travailler, ce qu'il aime, de prendre toujours en compte autant l'avis du cavalier que du cheval. Il faut que les deux veulent travailler, non seulement parce qu'ainsi l'avis de tout le monde est pris en compte. Mais aussi - et surtout, à mon avis - parce que lorsqu'on choisit de travailler ensemble, c'est toujours bien plus productif, bien plus harmonieux que lorsque l'un ou les deux partis sont forcés de le faire.
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MessageSujet: Re: Monter à cheval : est-ce vegan ?    Monter à cheval : est-ce vegan ? Icon_minitimeLun 9 Nov 2015 - 19:19

La seule chose que j'ai envie de dire, est que quand mon cheval est heureux de pratiquer une activité avec moi, je le sais, je le vois et surtout je le sens. Que ça soit une activité à pieds ou monté. et ça, peut importe ce qu'on pourra me DIRE ou vouloir me faire gober par des théories de jesaispasqui avec des radios dont on ne connait en realité rien des conditions qui étaient derrière. Moi, la seule chose que je sais réellement et qui est fondamentalement vrai, c'est le bonheur que peut vivre mon cheval. Et il n'y a que ça de vrai et il n'y a que en ça que je crois.

Je ne crois que ce que mon cheval me dit et me montre. Wink

le reste ... ce n'est que de la pure théorie et de simple mots sortit de la bouche d'on ne sait qui qui veut forcer les gens à croire en sa vision des choses car il pense que sa vision est fondamentalement meilleure que celle des autres.

La seule chose que je crois c'est ce que mes animaux me font vivre. Smile
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MessageSujet: Re: Monter à cheval : est-ce vegan ?    Monter à cheval : est-ce vegan ? Icon_minitimeLun 9 Nov 2015 - 22:25

J'ai l'impression qu'aujourd'hui, l'être humain en prend pour son grade. 

Je risque de faire un détour par rapport au sujet principal, mais ça me tourne dans la tête depuis quelques temps.
Je lis beaucoup de textes laissant penser que nous ne sommes que des nuisibles sur cette terre, limite des erreurs. On pollue, on tue, on utilise, on empiète, on détruit. L'humain c'est le mal quoi. 

Spoiler:
Venons-en à l'exploitation. 

Et d'abord, le véganisme. Je pense que de base, c'est une belle mentalité prônant le faire valoir des animaux. Je comprends. Mais j'ai l'impression que ça tend à généraliser toute la masse humaine non végane.
Par exemple, le cuir. Le cuir est issu des peaux de bêtes. Bêtes qu'on élève en général pour leur viande et ensuite en les tuant on récupère leur peau, d'une pierre deux coups.
Mais si on prend par exemple, le cas d'un animal qui aura eu une bonne vie, mort de vieillesse ou de maladie. Une fois mort, sommes-nous en droit de prendre sa peau ? Avons-nous le droit de faire du recyclage, d'utiliser les matières offertes du défunt ? Est-ce à l'encontre de l'idéologie ? Je vois rarement ce genre de questionnement. Bref.


Je vais répondre au texte dans l'ordre, point par point.

Concernant les chevaux en 1er lieu. Monter à cheval n'est pas végan, ça c'est indéniable. On exploite les capacités du cheval. Je suis d'accord.

Chat, chiens, et animaux de compagnie. Certes, se proclamer propriétaire est parfois ambiguë. On ne possède pas un être. Et on ne dit pas propriétaire d'un enfant, car dans quasiment 100% des cas, on en est le parent, père ou mère. Mais quand on nous pose la questions : "J'ai deux enfants" "J'ai un frère" "J'ai un garçon". Le verbe avoir implique de posséder, en partie. J'ai la grippe, je la possède, momentanément. Mais posséder un frère, un enfant, c'est tout aussi ambiguë. Mais maintenant que j'y pense, ça me parait logique. Il n'y a pas vraiment de mots pour dire ça. Oui, je possède un frère. Je n'en suis pas vraiment le propriétaire, ce serait faux de dire ça, mais je possède un frère, je possède des parents, j'ai une famille, et j'ai des animaux. La règle s'applique à eux aussi. Je possède 3 chats. Et comment dire quand on possède quelque chose ? On est quoi ? Le propriétaire. Pour la famille, il y a des termes spécifiques. Pas pour les animaux. Dans un soucis de compréhension, on dit "Je possède/Je suis propriétaire de tel animal". Et propriétaire est bien plus adapté que "Maître". 

Les chiens et la promenade, c'est autre chose. Je suis d'accord, c'est avoir l'esprit à leurs intérêts. Mais, promener un chien parce qu'il le demande, ne serait-ce donc pas là lui qui nous exploite ? Qui exploite notre bonne volonté et notre empathie vis à vis de lui ? Je pense notamment à ma chienne qui gratte à la porte pour sortir et se coucher au soleil sur la terrasse, qui tire juste du plaisir à nous interrompre dans nos activités pour son bonheur. On pourrait retourner la question. Là aussi, c'est une des limites de ce texte. Après je sens venir les "Ils n'ont pas conscience que ça t'interrompt" certes, et donc ça justifie le fait qu'ils puissent nous exploiter ? Par leur innocence ? Je ne sais pas. ça ne justifie rien en tout cas. Et oui, dans ces cas là, on n'a cas ne pas avoir d'animaux de compagnie. J'argumente contre moi-même.

Être gentil est la moindre des choses quand on a un animal. C'est sur. ça ne justifie en rien les droits qu'on s'octroie. 
Mais, je pense qu'il ne faut pas tout confondre. Certains ont des chevaux, et partagent une complicité. Sans pour autant leur monter sur le dos, l'homme pratique avec l'animal des exercices qui stimulent son attention, sa curiosité, et qui créé des liens. Sans pour autant aller dans des exercices purement divertissement pour l'homme, mais qui plaît à l'animal.
Vous savez, j'ai vu des chevaux jouer avec des balles de leur plein gré. J'ai vu des chevaux jouer à trappe-trappe avec leur compagnon humain, courant à leur allure pour que ce soit équitable. J'ai vu des chevaux aimer la relation qu'ils avaient avec leurs amis humains. Et ce, de leur plein gré. 

Pour l'exercice, entièrement d'accord, c'est stupide de dire ça. On dit que les chevaux ont besoin d'être parrés et tout, mais dans la nature, ils font justement beaucoup de marche sur pleins de milieux différents, et ça use assez les sabots pour éviter de voir un maréchal ferrant.
De même pour ces cavaliers qui projettent leur bonheur et désirs dans le cheval. mais tous ne sont pas comme ça heureusement, et certains sont capables de savoir si oui ou non ça leur plaît vraiment. J'ai connu un cheval qui aimait le travail en monte. C'est rare, mais ça arrive aussi. Je ne m'avance par sur l'expérience.

Après, j'ai du mal avec le "Respectez les chevaux. Ne les montez pas". Si ça plaît au cheval, où est vraiment le problème ? Les deux partenaires sont consentants non ? "Oui mais tu utilises sa bonté et sa volonté pour ton propre plaisir". 
Il faudrait donc refuser toute forme de volonté gratuite de la part des autres du coup. Dans ce monde, on exploite toujours quelqu'un et on est toujours exploité par quelqu'un. On sera toujours le con de quelqu'un, on sera toujours plus riche que quelqu'un et toujours plus pauvre que l'autre. Quand quelqu'un vous prête sa voiture, vous exploitez sa gentillesse à vos fins. Pour votre déplacement, pas le sien. C'est mal ? C'est un manque de respect ?
Bon ok, l'animal est un être vivant, et en l’occurrence ici c'est son dos qu'il vous prête. Mais s'il est volontaire, pourquoi s'entêter ? 

Au niveau de la location de cheval, et de l'argent, je comprends les deux partis. Assumer un cheval, c'est financièrement lourd. Et c'est vrai que c'est un trou à argent. Donc en avoir un juste pour le regarder et partager quelques moments, ce serait un peu inutile. Et d'un autre, acheter un cheval pour le monter, c'est une idéologie spéciale. Louer aussi. Mais bon. je ne sais pas trop quoi répondre.

Concernant la comparaison chien d'entraînement/Chevaux. ça a une certaine logique. Il faut aussi que ce soit proportionnel à l'animal. 
Par contre, l'éducation s'applique aussi au cheval. Alors oui, dans ces cas là, t'as qu'à pas monter sur son dos tout simplement. Mais dans l'équitation d'aujourd'hui : Un cheval reste un moyen de locomotion, et est soumis au code de la route. La monture a sa propre conscience et sa propre volonté, cependant, pour la sécurité du cavalier et du cheval, il faut apprendre à gérer la direction (et pas avoir un cheval qui se bat sans arrêt contre la main), savoir gérer ses allures et vitesses pour réagir quand il faut, et il faut savoir s'arrêter net quand on le demande. Oui c'est contraignant, mais c'est un minimum de sécurité pour les deux. Que ce soit en longe ou non d'ailleurs, si le cheval vous embarque la longe et qu'il se barre, makkash wallou. Il doit être comme un chien, marcher à votre hauteur et ne pas vous embarquer. On fait pareil avec les enfants, on leur tiens la main, on leur apprend à ne pas courir sur le trottoir, regarder à droite/gauche avant de traverser, etc... 

Et comme j'ai pu dire sur l'autre topic, je crois en une équitation collaborative. J'ai par exemple un ami qui participe à des vendanges écologiques et responsables avec sa jument comtoise qui tire une petite charrue pour mettre le raisin. Oui, il l'exploite. Mais je ne crois pas que ce soit un mal dans ce cas là, et la jument est contente de faire ça, d'après ce qu'elle m'avait dit.

L'article en soit même est juste vis à vis de sa problématique : L'équitation n'est pas végan. 
Mais je tenais à réagir personnellement à quelques points.

Je ne vise personne dans mon pavé aussi Smile

Et comme dit Everive, je pense que l'équitation ce n'est pas que l'utilisation du cheval. Et tous les jours, on utilise/exploite les autres et notre environnement. Et j'ai envie de dire que c'est normal, et que nous sommes loin d'être seuls. Comme l'ours qui bousille le travail des abeilles en leur volant leur miel ( alors que le miel ne lui est pas vital), comme ces fourmis qui esclavagent les pucerons, comme ces petits poissons qui se collent au requin pour avoir une protection etc...
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MessageSujet: Re: Monter à cheval : est-ce vegan ?    Monter à cheval : est-ce vegan ? Icon_minitimeMar 10 Nov 2015 - 7:49

Plutôt d'accord avec Mariposa (sauf le passage sur le fait de manger la viande mdr2 ) et Petitpassy.

Je vais aussi préciser qu'à une période j'étais à fond «punaise je saoule mon cheval à la monter». Une dame m'a fait prendre conscience que non, les chevaux ne veulent juste pas être seuls, donc si on est avec eux en toute authenticité et calme alors ils seront content de faire quelque chose avec nous.
Depuis ma relation avec ma jument a progressé vitesse grand V, on a fait ENORMEMENT de progrès autant en dressage classique monté, qu'en jeux en liberté -pour la première fois elle me galopait derrière alors qu'avant elle ne trottait même pas quand on tirait sur sa longe. On peut même aller se balader à pied en liberté.

Comme quoi. Non on saoule pas forcément notre cheval en faisant des activités avec
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