CA pour un cheval

Cette communication était très étrange. Déjà, je ne me suis pas du tout détendue rien. J'ai rêvé de lui, sauf que dans mon rêve, c'était un enfant. Mon rêve doit donc avoir un lien avec son passé. Un vieil homme, bienveillant lui demanda de raccrocher toutes les feuilles tombées d'un arbre. L'enfant le voyait comme un grand-père. L'enfant avait du mal, mais il le faiait presque joyeusement. Une fois fini, il était fier! Un grand coup de vent les fait toutes retommbées sur le sol. A ce moment arrive le vieil homme, soudainement en colère. Tout ce qui pouvait ressembler à de la bienveillance avait disparu, elle faisait peur, et l'enfant ne comprenait plus rien.
Je me suis réveillée, me retrouvant directement en communication avec lui. J'ai immédiatement ressenti comme un manque. Il était au fond d'un abri en bois, dans le coin droit, appeuré, il faisait sombre. Habituellement, quand je comunique, je sens tout différement. Joie, amour, tristesse... Mais avec lui pas gand chose;comme s'il essayait de se cacher derrière une carapace, pourtant je sentais que ça existait. J'ai aussi tout de suite senti ma cheville droite, presque une douleur, je dirais qu'on peut comparer ça au boulet. J'ai changé de position, rien à faire. Je pense que de s'appuyer sur son boulet droit lui fait mal, don il s'appuie sur un autre antérieur, d'où la boiterie.
Je m'approche lentement de lui, essayant de lui donner amour et confiance. Il recule d'un pas, sursaute presque. Finalement ma main se pose délicatement sur son encolure, et le carresse. Petit a petit son corps se relâche, il se détend. Je ressens un léger soulagement, et avec ça un epu de joie, qui lui échappe. Je n'ai même pas besoin de lui demander s'il veut bien discuter. Il me dit simplement «écoute et aide moi».
A ce moment, je réalise ce qui me gênait;je ne sentais aucune confiance. Parce qu'à ce moment j'en ressens un peu, un petit progrès. Je commence par lui demader pour il saute les barrières. Il a tout simplement peur. Peur de se retrouvé coincé, de ne plus pouvoir sortir, un peu à la manière d'un clostrophobe. J'imagine que ça a un lien avec son passé. Je sais aussi qu'il a du passer du temps à avoir mal, mais sans recevoir de soins. J'ai aussi la sensation de recevoir des coups dans le vntre, comme des grands coups de pieds. J'imagine qu'il n'aim pas qu'on le touche là!
Ensuite je lui demande pourquoi il refuse d'être avec un autre cheval. Encore une fois, c'est la peur. Parfois quand il les voi, il se rappelle de vieux souvenir, de ne pas être accepté. Je «sens» aussi comme une ponette qu'il aime bien, à la retraite et toute calme. Du genre «elle m'accepte»
Puis je lui demande sil était d'accord pour être remonté. Oui, me répond il;mais il n'a aucune confiance en lui. Il en a presque peur, je pense que si vous voulez le remonter, il faudrait que ce soit un moment presque agréable pour lui ou en tout cas pas déagréable. Donc plus de boiterie, une selle bien adaptée, du calme absolu, de la légerté, pour qu'il reprenne confiance petit à petit.
Pour finir, je lui dis que ses gardiens l'aiment très fort. «Je le sais. Moi aussi je les aime. Mais ils doivent aller plus loin que des simples carresses et des mots doux. Je veux qu'ils m'écoutent et me comprennent, me guident.». Je le remercie.
Il était hésitant dans tout ce qu'il disait. Il avancait petit à petit, out doucement. Au cours de la communication il s'est beaucoup détendu, et était plus ouvert. Il parlait plus facilement et je ressentais beaucoup plus de choses. Dont de la confiance. Il veut être écouté-c'est aussi peut-être pour ça qu'il saute les barrières?!