Conférence/Interview sur la Communication Animale.

Citation :

j'en ai déduis que "l'âme" choisit son prénom, son destin avant de s'incarner. Elle a ensuite son libre-arbitre pour se contourner de son chemin de vie si elle en a envie. Elle a également son Karma, qui rassembles ses bonnes et mauvaises actions de ces anciennes vies. Si, par exemple, elle a commis une mauvaise action lors d'une précédant vie, elle choisira de s'incarner et de vivre une " mauvaise vie " pour nettoyer son Karma.

J'ai cette vision depuis quelques années. J'ai juste un peu de mal avec la partie "je m'impose une vie de merde pour contrebalancé mon ancienne vie" ^^
On a des étapes par lesquelles passées, mais de là à dire qu'on se met des batons dans les roues exprès pour se punir... j'ai du mal ^^

C'est parce que c'est une vision trop superficielle... Il faudrait plutôt tourner cette réflexion de cette manière : "je n'ai pas résolu quelque chose et cela a provoqué des souffrances pour moi et pour d'autres... alors je suis encore confronté à une situation de même envergure et tant que je n'accepterais pas de comprendre / me pardonner / pardonner les autres / me délaisser de ce poids pour avancer sur mon chemin, alors la vie me mettra constamment au travers de cet obstacle.

En second lieu, on peut juger dans des situations comparables que la "malchance", le "malheur" et "l'abandon" confrontée pour d'autres personnes à la "chance" et le "soutien"... sont un peu en conséquence des bénédictions et des malédictions reçues. Par exemple un tyran ou un bourreau qui a tué ou fait souffrir des dizaines de personnes qui lui en veulent à mort risque de très très peu s'amuser dans une incarnation future, et une personne qui a fait beaucoup de bien et a reçu beaucoup de gratitude aura comme une "bourse de chance" dans les situations difficiles.

En troisième lieu il faut voir les difficultés avec maturité : beaucoup d'âmes très pures et très conscientes sont confrontées à de grandes difficultés parce qu'elles peuvent les surmonter et se trouver elles-même au bout de ce chemin, pour avoir la force nécessaire au dessein voulu de leur vie. Il n'y a aucune profondeur d'âme à passer sa vie dans le confort et sans épreuves, sans jamais manquer de rien et sans jamais rien faire pour les autres. La mort physique arrivant, ça fera une vie gâchée parce qu'elle n'aura rien apporté à personne.

Donc la conclusion c'est de voir les choses avec recul et de ne jamais prendre ces histoires de "karma" au pied de la lettre : une difficulté est là pour être comprise et surmontée, pas pour être simplement subie sous un prétexte ou sous un autre

Règle numéro 1 : ton mental est ton ennemi
Règle numéro 2 : faire confiance à sa voix intérieur

Si tu continue de réfléchir comme ça, sur si tu dois si tu dois pas etc, ton cerveau va finir par fondre...

Tout d'abord, la conférence est très intéressante, notamment le début sur l'interaction entre les fonctions des humains et des animaux qui les accompagnent. Cela mérite de s'y arrêter.

Je note en passant que Geronimo était un chaman.


Ensuite, pour répondre au message précédent, je ne crois pas qu'il existe de règles de ce genre. Règles assimilables à des dogmes. Je ne suis cependant pas en désaccord sur le fond, et je m'explique.

Le problème n'est pas le mental, mais la façon dont on l'utilise. J'ai toujours un peu de mal avec ce dénigrement du "mental", qui est en fait un mélange d'émotionnel et de raison, affect et intellect. La sagesse surgit pourtant dans l'équilibre des deux, et donc, elle surgit bien de l'harmonie entre le coeur et l'esprit, l'intelligence émotionnelle et l'intelligence intellectuelle. La bêtise surgit invariablement du fait de privilégier l'un sur l'autre. Nous n'avons pas une raison sans raison, et la crainte de la "prise de tête" est davantage signe d'une possible paresse intellectuelle qu'un signe d'élévation, ce sans vouloir en aucune façon porter de jugement, mais pour rétablir une injustice trop souvent faite à l'intellect. Il n'y a pas d'ennemi à désigner. Il y a des écueils à éviter. Chaque part de notre être est notre ami, si l'on sait se la concilier. Toute attitude de désigner des ennemis en soi revient à prendre le risque de se couper d'une part de soi.

http://www.meditationfrance.com/archive/2006/10ed.htm

Citation :

L’enseignant spirituel J. Krishnamurti appelle la vraie intelligence « la vision pénétrante », c’est explique-t-il « une faculté de perception sensible, une clarté et une liberté intérieure qui permet de voir différemment, sans conditionnement. L'intelligence est notre qualité de discernement au-delà des traditions et de l'accumulation, elle est intuitive, juste et globale ».

En ces termes, "sans conditionnement" signifie à la fois sans obstruction (que ce soit à l'émotion, au coeur, ou à l'intellect, l'esprit) et avec lucidité, sans laisser prise aux acquis qui encombrent notre mental. Le mental n'est donc pas le problème, puisque le problème est son contenu, ce qui est très différent. Le problème d'un lavabo bouché n'est pas le lavabo, mais ce qui l'obstrue.

Or justement, nous sommes pleins de conditionnements, c'est à dire d'idées arrêtées, de croyances prises pour des savoirs, et d'expériences que nous confondons avec des connaissances, alors que la connaissance est déjà inscrite en nous, et qu'il nous suffirait de nous débarrasser de tout ce qui nous obstrue, de nos expériences qui entravent notre spontanéité d'esprit, c'est à dire de tout ce qui est accumulé en nous, pour y accéder librement. Cette connaissance étant intuitive, produit d'un fonctionnement harmonieux de l'intellect et de l'affect, elle nous est donnée dès la naissance, et nous pouvons graduellement la perdre avec le temps, si nous nous laissons encombrer par un intellect qui veut trop contrôler, ou par une émotion qui ne sait pas se réfréner, et capte tout ce qui l'entoure, à la manière d'une éponge. Eponge qui finit, immanquablement, imbibée de liquides émotionnels qui l'encombrent et l'agissent à sa place, cause d'une perte de libre arbitre. Donc, les dysfonctionnements du mental ne sont pas le propre de l'intellect, mais proviennent de nos encombrements et de nos dysharmonies, ainsi donc que de nos dénis.

Ensuite, il est néanmoins vrai que notre culture entourage une hypertrophie de l'intellect et de la rationalité, ce qui est tout à fait autre chose. De là provient la dysharmonie, et la perception exagérée que l'intellect nous cause du tort en soi-même. Mais il n'y a pas de raison de jeter ce bébé avec l'eau du bain, et c'est pourquoi j'insiste à dire qu'il n'est pas notre ennemi, et ne le devient que si on l'a érigé dans cette position, à force de lui donner trop de force et trop de supériorité sur le reste. Lire le lien que j'ai proposé au-dessus, sur ce sujet.

Bref, merci pour cette vidéo qui en vaut vraiment la peine, même s'il faut en toute chose savoir garder son esprit critique, cela va de soi.