Bagarres de violence inouïe

Je me connecte à lui.
Aussitôt, le mot « coquin » me vient à l'esprit.
« Diabolo ?
-Oui ?
-Bonjour, je m'appelle Pauline
-Tu es une humaine.
-Oui et j'apprends à communiquer avec les animaux
-Étonnant et surprenant de votre part ! Une humaine qui veut nous parler, c'est bien !
-Acceptes-tu de me parler ?
-Oui ! Je n'ai jamais refusé ce qui m'est donne et je lis en ton cœur.
-Je viens de la part de ta compagne humaine.
Un flot d'émotions me traverse, tu es grande, douce, agréable, il perçoit tes doutes, tu es encore un peu fragile mais avec les temps ce sera beaucoup mieux.
-Oui ! Mais elle pourrait parler avec nous aussi ! Tu vois, c'est comme avec ce pissenlit, elle ne voit que les jolies pétales jaunes et la longue tige verte. Elle ne sent pas son goût sucré et elle ne voit pas ses racines, pourtant, tout réside là, dans toutes ces racines, si petites, si fines et qui pourtant sont la source de la vie. Ton peuple sait-il que l'on ne peut vivre sans racines ? Lui dira-tu tout ce que je t'ai dit ?
-Oui, bien sûr. Pour mon peuple, je ne le sais pas, il est très vaste, et nos mœurs diffèrent parfois beaucoup, mais moi je le sais, alors il est plus que probable que beaucoup d'autres le sachent également.
-D'accord.
-Je viens te voir aujourd'hui à propos de tes bagarres avec April (je lui envois une photo)
un flot d'énergie très masculine me traverse, avec des images et des perceptions.
-Est-ce un problème de territoire ?
-Oui, on peut dire ça, nous sommes tous les deux en désaccord. C'est une affaire de divergence d’opinions. Elle veut dominer, je ne suis pas d'accord

Je me connecte à lui.
Aussitôt, le mot « coquin » me vient à l'esprit.
« Diabolo ?
-Oui ?
-Bonjour, je m'appelle Pauline
-Tu es une humaine.
-Oui et j'apprends à communiquer avec les animaux
-Étonnant et surprenant de votre part ! Une humaine qui veut nous parler, c'est bien !
-Acceptes-tu de me parler ?
-Oui ! Je n'ai jamais refusé ce qui m'est donne et je lis en ton cœur.
-Je viens de la part de ta compagne humaine.
Un flot d'émotions me traverse, tu es grande, douce, agréable, il perçoit tes doutes, tu es encore un peu fragile mais avec les temps ce sera beaucoup mieux.
-Oui ! Mais elle pourrait parler avec nous aussi ! Tu vois, c'est comme avec ce pissenlit, elle ne voit que les jolies pétales jaunes et la longue tige verte. Elle ne sent pas son goût sucré et elle ne voit pas ses racines, pourtant, tout réside là, dans toutes ces racines, si petites, si fines et qui pourtant sont la source de la vie. Ton peuple sait-il que l'on ne peut vivre sans racines ? Lui dira-tu tout ce que je t'ai dit ?
-Oui, bien sûr. Pour mon peuple, je ne le sais pas, il est très vaste, et nos mœurs diffèrent parfois beaucoup, mais moi je le sais, alors il est plus que probable que beaucoup d'autres le sachent également.
-D'accord.
-Je viens te voir aujourd'hui à propos de tes bagarres avec April (je lui envois une photo)
un flot d'énergie très masculine me traverse, avec des images et des perceptions.
-Est-ce un problème de territoire ?
-Oui, on peut dire ça, nous sommes tous les deux en désaccord. C'est une affaire de divergence d’opinions. Elle veut dominer, je ne suis pas d'accord.

Ont-ils un lien de sang ? (April/Diabolo?)
Il ne cesse de me montrer ses dents (et je reçois qu'il en est assez fier?).

Pour toi : Elle grandit, c'est bien. Mais elle ne peut pas encore être chef.
Il est un guerrier, tu ne dois pas d’inquiéter c'est leur manière de s'exprimer et il dit être en droit de le faire, que tu ne peux pas le leur interdire, qu'ils ne peuvent pas ne plus jamais se combattre. Mais qu'il veut bien essayer d'arrêter quelques jours pour te montrer qu'il a comprit chacun de son côté de la cage (je vois de l'herbe ?)
Je les vois qui gambadent, généralement c'est April qui vient vers lui.
Il dit que Perle a peur donc elle s'exprime comme ça, il voudrait que April cesse de vouloir diriger et Cellou... il réfléchit un instant avant de lancer : « un joli lapin blanc ».

Pour l'Humanité : « Rongez la tige mais ne touchez pas à vos racines. » Encore ici il me remontre ses dents.

Je le remercie pour la conversation et je lui demande s'il veut bien que je demande à April de nous rejoindre, il n'y voit pas de problème et attend.
J'appelle April : [Diabolo est toujours là et elle lui lance sur un ton un peu agressif] -Qu'est-ce que tu fais là ?
Il l'ignore.
-Bonjour April. C'est moi qui t’aie convoquée.
-D'accord. Pourquoi ? Et pourquoi avec lui ?
-Attends, je vais t'expliquer.
-Je veux qu'il parte, dit-elle en regardant Diabolo, sur un ton royal (comme si tout lui était du d'une certaine manière, qu'elle devait être obéit.
-Diabolo ?
-Je veux bien m'éloigner pour Tati. Il parle sur un ton posé, raisonnable, il s'éloigne de quelques pas.
-Je m'appelle Pauline et j'apprends à communiquer avec les animaux. Acceptes-tu de me parler April ?
-Oui. Ça peut être intéressant humaine
-Je viens de la part de Tati pour savoir ce qui ce passe entre vous deux.
-Nous sommes en confrontation. Nous sommes opposés, nous voulons deux choses mais il n'y a qu'une seule place, alors nous nous battons.
-Penses-tu pouvoir faire un effort, c'est-à-dire ne plus te battre avec Diabolo ?
-Non, il ne se plie pas, je reste sur mes positions ; aucun ne veut plier.
****
-Et une séparation ?
Diabolo n'est pas contre mais dit qu'il y aura encore des problèmes, que ce ne sera pas spécialement concluant mais que ça fera un petit « time-out ».
Perle dit que ça pourrait être bien mais qu'elle ne veut pas être seule, je vois l'image de Cellou, un grillage entre les lapins (deux de chaque côtés).
****
-Et... un mouvement retient mon attention : Cellou ?
Cellou apparaît et arrive par petits bonds vers nous. Il passe entre April et Diabolo et vient se mettre dans mes bras, gigote puis se cale contre mon bras gauche.
-Mais que fais-tu là ?
-Je viens regarder, tu es la médiatrice, je suis le doctorant.
-Le doctorant ?
-Parfaitement.
Il me montre qu'il ne veut rien dire, qu'il se placera juste avec moi.
-D'accord. Bon, il faut que l'on trouve une solution, tant pour vous que pour vos humains. Cette situation ne peut plus durer ! Nous devons tous trouver un point d'entente, n'êtes-vous pas d'accord ?
Diabolo est plutôt intrigué, April est réticente, plus fermée à l'idée, Cellou... ne veut rien dire, se contente de regarder, il fait son ''professeur''.
* * * *
J'appelle Perle mais elle reste en arrière, n'ose pas s'approcher. Elle reste en retrait. Elle me dit qu'elle attend le départ d'April et Diabolo.
Je leur demande donc s'ils ont quelque chose à ajouter, je leur redemande s'ils acceptent de se calmer un peu puis ils décident de partir :
-Puisse votre route être lumineuse, amis du peuple des Lapins.
-À toi aussi humaine, répond Diabolo.
-Au revoir, me dit April.
Ils partent, il ne reste donc plus que Perle, Cellou dans mes bras et moi :
-Et toi, as-tu quelque chose à dire ?
-Non, juste que je l'aime. J'ai appris ce que je voulais apprendre, vu ce que je voulais voir.
Il part comme ça, en gambadant, avec ses petits bonds.
Je me concentre alors sur Perle : elle se relaxe un peu.
Je la sens effacée, un problème avec sa mère ? Elle veut me parler de sa vie, elle a besoin de laisser couler un flot d'émotions qu'elle retient.
-Et toi, Perle ?
-Moi je vais rester encore un peu.
Elle bondit jusque moi et prend la place de Cellou, fini par cacher sa tête dans mon coude, je lui caresse la tête entre les oreilles, doucement.
-Perle ? Comment vas-tu ?
-J'ai peur. Tu ne le sens pas ?
-Si, je ressens de la peur, une peur peut commune, comme une peur de la vie. Quelque chose de léger mais pourtant très profond. Pas une peur qui passe. Pourtant, c'est bizarre, j'avais compris que tu étais agressive avec les humains ?
-...Oui, … je sais. Ce n'est pas glorieux mais c'est comme ça que je m'exprime. Tu sais, parfois tu est tellement une chose que tu deviens l'inverse, tu vois ?
-Des contraires tellement éloignés qu'ils sont finalement proches tu veux dire ?
-Oui, humaine, c'est cela. C'est trop stressant de vivre avec eux. Je... c'est difficile. Alors je le sors de moi comme ça. Ce n'est pas la meilleure solution, je sais, mais …c'est la seule solution que j'ai trouvé. J'ai besoin d'un peu de calme.
-D'accord Perle.
-Je... je ne suis pas sûre que...
Je la sens perdue, indécise.
-Tu es forte, crois en toi. Tu dois passer au-dessus de cela Perle, fais-toi confiance.
-J'ai besoin d'amour. Besoin de me savoir aimée, à ma place, comprise. Que l'on me fasse confiance.
Que l'on me dise que … il faut me rassurer.Une idée me passe par la tête lorsque je la remercie et je la rappelle juste avant de perdre le contact :
-Perle ?
-Oui humaine ?
-Es-tu un miroir de Tati ? Remets-tu en lumière ce qu'elle ressent à l'intérieur d'elle mais qu'elle ne veut pas montrer ? Où le faites-vous tous ?
-Nous l'aimons et la ressentons tous. Nous sommes là pour elle mais celle qui la représente c'est...
je vois son image dans mon esprit :
-April ?
-Oui.

Ce que j'ai ressentis globalement :
Diabolo : Yang Cellou : Yin Perle : Ying ++ April : Yang ++

-Je viens regarder, tu es la médiatrice, je suis le doctorant.
-Le doctorant ?
-Parfaitement.